8 mars 2023: Journée Internationale des Droits des Femmes

Chers Amis,

La taille de vos rêves doit dépasser votre capacité à les réaliser. Si vos rêves ne vous font pas peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands, a dit Ellen Johnson Sirleaf , première femme élue, présidente d’un État africain, au suffrage universel en 2005 et Co-récipiendaire du prix Nobel de la paix 2011.

En effet, le 8 mars a été consacré la Journée Internationale de la lutte pour les Droits des Femmes ou Journée Internationale des Droits des Femmes. Officialisée par les Nations Unies en 1977, elle tire son origine de la lutte menée par les ouvrières et les suffragettes pour améliorer leurs conditions de travail et pour obtenir leurs droits de vote.

Ainsi, il était important à mes yeux de vous présenter le point de vue de celle qui est accompagnatrice en développement personnel, communicationnel et relationnel, et co-fondatrice du Réseau de Santé Mentale, Bien-être Afro centré – Sambie’Pad sur la situation notamment la santé mentale des femmes afrodescendantes en Belgique.

Bonjour Aline Bosuma! Que représente pour vous la Journée Internationale des Droits des Femmes?

Elle représente pour moi, l’occasion de faire le focus ou faire la lumière ou de mettre en lumière des situations spécifiques concernant les Femmes, concernant les discriminations qu’elles connaissent, les espaces de vie ou leurs droits ne sont pas matérialisés et en ce qui me concerne de penser encore plus également aux femmes afrodescendantes qui rencontrent des situations spécifiques donc voilà, c’est l’occasion de mettre en lumière toutes ces réalités là, non pas parce que les autres jours, en fait, il faudrait qu’elles soient mises en lumière et garder à l’esprit, les autres jours également mais c’est juste une occasion d’en parler un peu plus.

Quelle est la situation justement de la santé mentale des femmes afrodescendantes, ici, en Belgique? Et aussi quelles sont les approches que vous avez parce que je sais aussi que vous êtes co-fondatrice du Réseau de Santé Mentale, Bien-être Afro centré – Sambie’Pad et quelles sont les approches que vous avez par rapport à cette question?

Si je parle des réalités que j’ai déjà pu rencontrer et que mes collaborateurs ont déjà partagé avec moi, c’est que les femmes afrodescendantes font face à beaucoup de défis qui peuvent mettre même à mal la santé mentale ou leur demander en tout cas de faire un travail pour renforcer leurs compétences, leurs ressources ou pouvoir mobiliser mieux leurs ressources en matière de santé mentale; ça va de tout ce qui concerne la charge mentale comme bon nombre de femmes d’abord et pour ce qui est spécifique à ces femmes-là, la charge raciale. Tout ce qui est, les réflexions, les précautions qu’on va prendre pour mettre en place des stratégies, certains diraient des tactiques pour nous mettre en place des stratégies qui nous permettent de faire face aux situations où potentiellement on pourrait être discriminée. Toutes ces précautions qu’on va prendre pour éviter que ne s’abattent sur nos proches, nos enfants, nos fils notamment toute cette charge mentale amène une certaine fatigue et donc bon nombre de femmes; la charge militante également, le fait d’avoir à mobiliser ses ressources, son réseau, prendre la parole, se mettre en lumière parfois pour défendre des positions décoloniales, antiracistes, etc… ça provoque une certaine fatigue et toutes les réactions auxquelles on a à faire face dont certaines sont violentes, difficiles, ça aussi, c’est des choses qui peuvent avoir un impact sur la santé mentale, le bien-être et donc il faut donc prendre soin de soi comme outil, de soi comme personne et eh voilà. Alors ce qu’au sein du réseau santé mentale et bien être afro-centré, Sambie’Pad, on met en place, c’est non seulement d’établir un réseau entre les professionnels pour qu’ils puissent lorsqu’ils font face à une demande à laquelle ils ne pourraient pas répondre, facilement orienter quelqu’un à la personne en tout cas qui fait appel à eux vers un ou une professionnelle qui dispose des outils adéquats. Quand je dis les outils adéquats, c’est pas seulement en terme de travailler sur sa santé mentale, il y a 2 personnes qui sont en relation. Et donc, il faut que la personne qui soit qui vient avec une demande spécifique, sache que les outils qu’on va lui proposer en face lui correspondent. Parfois ce n’est pas que le Professionnel ou la Professionnelle auquel elle fait appel n’est pas compétent mais il y a une question de feeling aussi, une question d’être en confiance et donc avoir un réseau disposé et connaître les membres. Oui, avoir un réseau, c’est pouvoir si moi, je ne corresponds pas aux attentes ou je n’ai pas les outils pour accompagner ces personnes, je sais que je peux la relayer auprès de tel ou tel professionnel. Voilà, donc l’idée, c’était d’étoffer ce réseau là pour qu’on puisse se connaître entre nous professionnels de la santé mentale et du bien-être afrodescendant puisqu’il y a une demande parfois spécifique d’avoir affaire à un ou une professionnelle afrodescendant/e et puis, c’est de pouvoir en étant ensemble aussi de réaliser que les problématiques qu’on rencontre auprès de notre clientèle parfois elles sont récurrentes chez les autres enfin les autres professionnels y sont aussi confrontés. Donc, il y a peut être quelque chose qui dépasse les situations individuelles et qui concernent plus largement une catégorie sociale spécifique et que donc ces problématiques là parfois peut-être ils seraient adéquats de trouver des solutions de grande envergure pour y répondre de manière structurelle, je dirai.

Qu’est-ce que je peux vous souhaiter en cette journée de lutte pour ces droits des femmes?

Que ces luttes aboutissent et qu’elles ne restent pas et que tout un chacun se sente concerné par ces luttes là à partir du moment où on fait respecter les droits des femmes, on fait advenir l’équité, l’égalité Homme-Femme et plus, c’est au service de tout un chacun donc que chacun s’empare de ces thématiques là et fasse avancer les choses.

Merci à vous Aline Bosuma et passez une très Bonne Journée.

Merci

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Beste vrienden,

De omvang van je dromen moet groter zijn dan je vermogen om ze te verwezenlijken. Als uw dromen u niet afschrikken, zijn ze niet groot genoeg, zei Ellen Johnson Sirleaf, de eerste vrouw die in 2005 via algemeen kiesrecht tot president van een Afrikaanse staat werd verkozen en medeontvanger van de Nobelprijs voor de Vrede in 2011.

8 maart is inderdaad uitgeroepen tot Internationale Dag voor de rechten van de vrouw of Internationale Vrouwendag. Deze dag is in 1977 door de Verenigde Naties geofficialiseerd en vindt zijn oorsprong in de strijd van vrouwelijke arbeiders en suffragettes om hun arbeidsomstandigheden te verbeteren en stemrecht te krijgen.

Het was daarom belangrijk voor mij om het standpunt van Aline Bosuma, die coach is op het gebied van persoonlijke ontwikkeling, communicatie en relaties en medeoprichtster van het Netwerk voor Geestelijke Gezondheid, Afro-gecentreerd Welzijn – Sambie’Pad, te presenteren over de geestelijke gezondheidssituatie van Afrodescendant vrouwen in België.

Hallo Aline Bosuma! Wat betekent de Internationale Dag van de Rechten van de Vrouw voor jou?

Voor mij is het een gelegenheid om de aandacht te vestigen op specifieke situaties van vrouwen, op de discriminatie die zij ervaren, op de gebieden van het leven waar hun rechten niet verwezenlijkt worden en, wat mij betreft, om nog meer stil te staan bij Afrodescendant-vrouwen die in specifieke situaties verkeren, Het is een gelegenheid om al deze realiteiten te belichten, niet omdat ze op de andere dagen ook belicht en in gedachten gehouden moeten worden, maar het is gewoon een gelegenheid om er wat meer over te praten.

Wat is de geestelijke gezondheidssituatie van Afrodescendant vrouwen hier in België? En ook welke benaderingen heeft u, want ik weet dat u ook medeoprichter bent van het Netwerk voor Geestelijke Gezondheid, Afro-gecentreerd Welzijn – Sambie’Pad en welke benaderingen heeft u met betrekking tot deze kwestie?

Als ik het heb over de realiteit die ik al ben tegengekomen en die mijn medewerkers al met mij hebben gedeeld, dan is het dat Afro-afro-vrouwen te maken hebben met vele uitdagingen die zelfs hun geestelijke gezondheid in gevaar kunnen brengen of op zijn minst vereisen dat zij werk verrichten om hun vaardigheden, hun middelen te versterken of om hun middelen op het gebied van geestelijke gezondheid beter te kunnen mobiliseren; dit gaat van alles wat te maken heeft met de geestelijke belasting zoals veel vrouwen die hebben, en in termen van wat specifiek is voor deze vrouwen, de raciale belasting. Alles wat dat betreft, de overwegingen, de voorzorgsmaatregelen die we gaan nemen om strategieën, sommigen zouden zeggen tactieken, in te voeren waarmee we het hoofd kunnen bieden aan situaties waarin we mogelijk gediscrimineerd worden. Al die voorzorgsmaatregelen die we nemen om te voorkomen dat onze dierbaren, onze kinderen, onze zonen in het bijzonder, getroffen worden door al die mentale werklast, veroorzaken een zekere vermoeidheid en daarom veel vrouwen; ook de militante werklast, het feit dat we onze middelen en ons netwerk moeten mobiliseren, onze stem moeten laten horen, ons soms in de schijnwerpers moeten zetten om decoloniale of antiracistische standpunten te verdedigen, enz. Het is ook iets dat invloed kan hebben op je geestelijke gezondheid en welzijn, dus je moet voor jezelf zorgen als instrument en als persoon. Dus wat wij doen binnen het Afro-centrische netwerk voor geestelijke gezondheid en welzijn, Sambie’Pad, is niet alleen een netwerk opzetten tussen professionals, zodat wanneer zij geconfronteerd worden met een verzoek dat zij niet kunnen beantwoorden, zij de persoon die een beroep op hen doet gemakkelijk kunnen doorverwijzen naar een professional die over de juiste hulpmiddelen beschikt. Als ik zeg adequate instrumenten, dan gaat het niet alleen om het werken aan iemands geestelijke gezondheid. En dus moet de persoon die met een specifiek verzoek komt, weten dat de instrumenten die wij hem gaan voorstellen, bij hem passen. Soms is het niet zo dat de professional op wie hij of zij een beroep doet niet competent is, maar het is ook een kwestie van gevoel, een kwestie van vertrouwen en dus het hebben van een netwerk en het kennen van de leden. Ja, een netwerk hebben betekent dat als ik niet aan de verwachtingen voldoe of niet over de middelen beschik om deze mensen te begeleiden, ik weet dat ik hen kan doorverwijzen naar deze of gene professional. Het idee was dus om dit netwerk te ontwikkelen zodat we elkaar als professionals op het gebied van geestelijke gezondheid en Afrodescendant welzijn kunnen leren kennen, omdat er soms een specifieke vraag is om met een Afrodescendant-professional om te gaan en dan, door samen te zijn, te beseffen dat de problemen die we met onze cliënten tegenkomen soms ook bij anderen terugkomen, of in ieder geval dat andere professionals er ook mee geconfronteerd worden. Er is dus misschien iets dat verder gaat dan individuele situaties en dat een specifieke sociale categorie meer in het algemeen betreft en dat deze problemen soms misschien op grote schaal moeten worden opgelost om er structureel op te reageren, zou ik zeggen.

Wat kan ik u wensen op deze dag van strijd voor vrouwenrechten?

Moge deze strijd slagen en niet uitblijven en dat iedereen zich betrokken voelt bij deze strijd vanaf het moment dat de rechten van de vrouw gerespecteerd worden, we zorgen voor gelijkheid, gelijkheid tussen mannen en vrouwen en meer, het staat ten dienste van iedereen, dus moge iedereen zich deze thema’s aantrekken en vooruitgang boeken.

Dank je Aline Bosuma en een hele fijne dag verder.

Dank u.