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Chers Amis,
Le 31 juillet a été consacré la « Journée Internationale de la femme africaine » à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine de Femmes qui s’est tenu à Dakar, le 31 juillet 1974. Or, en réalité, la date historique souvent retenue est celle du 31 juillet 1962. En effet, ce jour-là, à Dar es Salaam en Tanzanie, les femmes de tout le continent africain se sont réunies pour la première fois et ont créé la première organisation de femmes, la « Conférence des Femmes Africaines ». Un rôle, en réalité de pionnières. Ainsi, il était important à mes yeux de vous présenter le point de vue de celle qui, fût la cofondatrice et Présidente de l’Union Africaine, et qui est actuellement, la Présidente de l’organisation « Aire de femmes », Madame Louise Ngandu.
Bonjour Madame Louise Ngandu!
Bonjour!
Que représente pour vous la Journée Internationale de la Femme Africaine, ce 31 juillet?
Je pense que c’est une journée importante, le 31 juillet. Célébrer cette journée qui mérite effectivement d’être célébrée, c’est avant tout rendre hommage d’abord à ces pionnières. Ces pionnières qui étaient des grandes militantes qui se battaient, non seulement pour les droits des femmes au moment où elles lancent la création de cette organisation à Dar es Salaam en 62 mais qui ont été des militantes pour les indépendances de l’Afrique. C’est pour ça, pour ces femmes, ces pionnières, célébrer cette journée, c’est leur rendre hommage d’une part, c’est se rappeler les objectifs de leur combat d’autre part, et continuer à porter ce flambeau, aujourd’hui, parce qu’il ne doit pas s’éteindre et je reste persuadée que la lutte pour les droits des femmes doit aller de pair avec la lutte globale pour l’émergence de l’Afrique.
Très bien… Et en Belgique, ici, quel est le bilan que vous pouvez tirer de la situation des femmes africaines en général?
Vous savez le bilan, il est très variable. Je parlerai d’abord du dynamisme qu’il y a, ici, en Belgique au niveau des femmes africaines de par leur engagement associatif, leur engagement par rapport au continent africain parce qu’il y a nombre d’associations qui jettent les ponts entre la Belgique parce que nous y sommes ou l’Europe et l’Afrique. Créer ces ponts entre les femmes qui sont ici et les femmes qui sont là-bas, c’est vraiment important. C’est quelque part continuer à faire vivre, aussi, cette histoire de l’Afrique qui ne doit pas s’éteindre ici. Aujourd’hui, quand nous avons des organisations qui reprennent en main la célébration de cette journée africaine, c’est vraiment une très, très bonne chose et une grande victoire par rapport à l’histoire de notre pays que nous sommes censés, notre continent que nous sommes censés, ne pas oublier. Aujourd’hui, par exemple, cette année, je félicite la jeunesse du Collectif Mémoire Coloniale qui organise un grand événement autour de la Journée Internationale de la Femme Africaine. Il faut vraiment saluer cette jeunesse-là parce que c’est le passage du flambeau aussi. Aujourd’hui, les défis sont énormes, aussi bien ici, en Europe, en Belgique qu’au pays. On a eu des avancées, en Afrique depuis cette lutte pour les femmes. Je donne un exemple, en politique par exemple par rapport aux autres continents, l’Afrique n’a pas à rougir; nous avons eu quand même pas mal de femmes à la Magistrature suprême que ce soit au Libéria, que ce soit en République centre africaine, en Ethiopie, au Malawi. Nous avons eu des femmes qui ont dû prendre la tête de leur pays donc on n’a pas à rougir par rapport à ça lorsque nous regardons les autres continents mais au niveau de la représentation des femmes au sein des parlements, c’est là qu’on voit vraiment des hauts et des bas. Il y a eu des avancées et parfois, on a retrouvé dans le top 20 de représentation des femmes au sein des parlements, au moins 6-7 pays africains. Et puis après, dans le top 20, on n’avait plus que 3-4. Et là, je pense qu’il y a des avancées, mais il y a aussi les reculs. Et, il nous revient à nous de pouvoir analyser pourquoi nous sommes en train de reculer. Un autre exemple, c’est au niveau de l’entrepreneuriat des femmes. C’est vrai qu’aujourd’hui, on commence à rencontrer des femmes, même si, ce n’est pas un groupe important des femmes qui sont entrepreneures à un très haut niveau au niveau de l’Afrique. Il y a encore des freins sur leur chemin, pas mal d’obstacles, l’accès par exemple au financement dans certains pays, c’est toujours assez difficile, mais c’est une avancée. Nous voyons aussi quand même des femmes qui accèdent à certaines fonctions autrefois réservées aux hommes qui exercent ces fonctions en Afrique. Ça, ce sont des avancées. Mais on a aussi des grands défis et des reculs, par exemple, par rapport à l’éducation des filles. On a assisté quand même à une augmentation de l’accès à l’enseignement, à l’éducation des filles. Et actuellement, on assiste de plus en plus au décrochage, aux mariages précoces. Et la cause première étant vraiment la pauvreté des parents. Et ça, c’est quelque chose qui doit nous interpeller. Comment atteindre l’égalité, comment atteindre cette égalité de chances, cette égalité par rapport à l’emploi. Si au niveau de l’éducation, nous avons des filles qui sont privées de l’éducation ou poussées aux mariages précoces très tôt. Donc je pense que ce sont des défis aujourd’hui qui doivent nous interpeller et qui rentrent dans la ligne droite de la lutte pour les pionnières.
Un autre point important parmi les défis, c’est la paix et la sécurité. Quand je prends le pays comme le Congo où l’Est, et même le centre de l’Afrique, est miné, miné par une violence, les viols massifs systématiques, où les corps des femmes sont utilisés comme armes de guerre, des mutilations, d’une cruauté indicible, ça, ce sont des défis importants. Nous ne pouvons pas l’admettre. Il y a plusieurs poches comme ça en Afrique où les droits des femmes sont vraiment écrasés, piétinés. Nous devons continuer à nous battre parmi les avancées. Il y a un point que je n’ai pas cité, c’est l’adhésion à pas mal de conventions et de protocoles en matière de droits des femmes. Sur les 54 pays africains, la majorité a signé ces conventions. Nous devons nous battre pour réduire ce gap qu’il y a entre ces textes, ces dispositions légales favorables aux femmes et les réalités de terrain.
Et à votre niveau, quelles sont les initiatives que vous prenez, que ce soit ici en Belgique ou en Afrique?
Parmi les initiatives, il y a d’abord la grande sensibilisation, sensibilisation des femmes par rapport à leurs droits. Les femmes doivent savoir qu’il y a des textes de loi qui les protègent et qu’elles peuvent recourir à ces textes de loi pour défendre leurs droits. Il y a la sensibilisation des hommes aussi, parce que les droits des femmes, ça a tout son sens dans une société globale, c’est-à-dire une société faite d’hommes, de femmes, des jeunes. Et c’est ensemble que nous devons bâtir cette société, une société égalitaire. Et donc, c’est la sensibilisation aussi des hommes par rapport aux dispositions légales qui concernent les femmes pour qu’ils puissent les porter avec les femmes ensemble. C’est aussi faire des plaidoyers au niveau politique. Les plaidoyers, là où se prennent des décisions, c’est ramener les réalités de terrain aussi, là où se prennent les décisions pour qu’ils se rendent compte que les femmes, c’est bien d’en parler, mais c’est mieux d’être sur le terrain et de voir la réalité. Aujourd’hui, on parle des défis climatiques. Nos femmes paysannes, elles sont loin. Elles nous apprennent la mort de la terre, elles ne sont pas héritières. Elles subissent les conséquences des changements climatiques, elles ne sont pas là où se prennent les décisions. Qui les défend là où se prennent les décisions? Qui défend leur travail là où se prennent les décisions? C’est aussi le rôle du combat que nous sommes en train de mener, que nous devons mener. Les femmes qui ont eu la chance de pouvoir étudier, de pouvoir se battre sur les terrains, être en contact avec les réalités, que vivent les femmes, que d’autres appellent les personnes qui souffrent en silence. Cette majorité des femmes souffrantes et silencieuses doivent avoir des porte-voix. Et, ces porte-voix sont des femmes qui ont eu la chance d’étudier. C’est nous, nous devons pouvoir être à l’écoute et porter ces revendications au niveau des sphères politiques, des sphères où se prennent les grandes décisions, qui ont un impact sur leur quotidien. Donc, je pense que c’est un travail, pas bien sûr, pour nous, ça fait déjà plus de 30 ans que je suis, que je milite sur le terrain, mais je me réjouis de voir la jeunesse qui reprend le flambeau, qui continue cette lutte et qui est sensibilisée à ce plaidoyer. Je pense que de par votre position aussi, que je salue, parce que si vous organisez cette émission où vous avez pu m’inviter, c’est parce que vous êtes sensible à cette question et ça s’est important. C’est-à-dire chacun à sa place, là où elle se trouve, là où chacun se trouve, chacun, chacune, nous pouvons porter ce combat, nous pouvons apporter notre petite pierre, notre contribution, à la cause qui nous occupe.
Madame Ngandu, Merci beaucoup pour cette belle interview.
Je terminerai celle-ci par cette citation d’Ellen Johnson Sirleaf, qui fut la première femme élue au suffrage universel dans un État africain en 2005 et qui fut également Co-récipiendaire du prix Nobel de la paix 2011 et qui a dit cette phrase que je trouve merveilleuse: « La taille de vos rêves doit dépasser votre capacité à les réaliser. Si vos rêves ne vous font pas peur, ce qu’ils ne sont pas assez grands ».
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Beste vrienden,
31 juli werd uitgeroepen tot « Internationale dag van de Afrikaanse vrouw » tijdens het eerste congres van de Pan-Afrikaanse Vrouwenorganisatie in Dakar op 31 juli 1974. In werkelijkheid is de historische datum die vaak wordt gebruikt echter 31 juli 1962. Op die dag, in Dar es Salaam in Tanzania, kwamen vrouwen van over het hele Afrikaanse continent voor het eerst bijeen en richtten de eerste vrouwenorganisatie op, de « African Women’s Conference ». Een pioniersrol, in feite. Daarom vond ik het belangrijk om het standpunt van Louise Ngandu, medeoprichtster en voorzitster van de Afrikaanse Unie en momenteel voorzitster van de organisatie « Aire de femmes », aan jullie voor te stellen.
Wat betekent de Internationale Dag van de Afrikaanse Vrouw voor jou op 31 juli?
Ik denk dat 31 juli een belangrijke dag is. Het vieren van deze dag, die het verdient gevierd te worden, betekent in de eerste plaats eer betonen aan deze pioniers. Deze pioniers waren grote activisten die niet alleen streden voor vrouwenrechten toen ze in 62 in Dar es Salaam deze organisatie oprichtten, maar die ook streden voor de onafhankelijkheid van Afrika. Daarom betekent het vieren van deze dag voor deze vrouwen, deze pioniers, aan de ene kant hulde brengen aan hen en aan de andere kant de doelstellingen van hun strijd herdenken en deze fakkel vandaag de dag blijven dragen, omdat hij niet mag worden gedoofd en ik ervan overtuigd blijf dat de strijd voor vrouwenrechten hand in hand moet gaan met de wereldwijde strijd voor de opkomst van Afrika.
Zeer goed… En hoe beoordeelt u hier in België de situatie van Afrikaanse vrouwen in het algemeen?
Zoals je weet, is de situatie heel verschillend. Allereerst wil ik het hebben over de dynamiek van Afrikaanse vrouwen hier in België door hun betrokkenheid bij verenigingen en hun engagement voor het Afrikaanse continent, want er zijn een aantal verenigingen die bruggen bouwen tussen België, want daar zijn we, of tussen Europa en Afrika. Het is echt belangrijk om bruggen te slaan tussen de vrouwen hier en de vrouwen daar. Het betekent ook de geschiedenis van Afrika levend houden, die hier niet mag uitsterven. Vandaag hebben we organisaties die de viering van deze Afrikaanse dag op zich nemen, dat is echt een heel, heel goede zaak en een grote overwinning in termen van de geschiedenis van ons land die we geacht worden te vergeten, ons continent dat we geacht worden niet te vergeten. Vandaag feliciteer ik bijvoorbeeld de jongeren van het Collectif Mémoire Coloniale die een groot evenement organiseren rond de Internationale dag van de Afrikaanse vrouw. We moeten deze jongeren echt begroeten, want ook zij geven de fakkel door. Vandaag zijn de uitdagingen enorm, zowel hier in Europa, in België als in eigen land. We hebben vooruitgang geboekt in Afrika sinds deze strijd voor vrouwen. In de politiek hoeft Afrika zich bijvoorbeeld niet te schamen in vergelijking met andere continenten. We hebben heel wat vrouwen gehad in het hoogste ambt, of dat nu in Liberia, de Centraal-Afrikaanse Republiek, Ethiopië of Malawi was. We hebben vrouwen gehad die het roer van hun land moesten overnemen, dus we hoeven ons niet te schamen als we kijken naar andere continenten, maar als het gaat om de vertegenwoordiging van vrouwen in parlementen, daar zien we echt de ups en downs. Er is vooruitgang geboekt en in sommige gevallen staan ten minste 6-7 Afrikaanse landen in de top 20 wat betreft de vertegenwoordiging van vrouwen in parlementen. Daarna waren er in de top 20 slechts 3 of 4. Ik denk dat er vooruitgang is geboekt, maar er zijn ook tegenslagen geweest. En het is aan ons om te analyseren waarom we achteruitgaan. Een ander voorbeeld is vrouwelijk ondernemerschap. Het is waar dat we vandaag de dag vrouwen beginnen te ontmoeten, ook al is het geen grote groep vrouwen die op zeer hoog niveau ondernemer is in Afrika. Er zijn nog steeds een aantal obstakels, zoals de toegang tot financiering in sommige landen, die nog steeds vrij moeilijk is, maar het is een stap voorwaarts. We zien ook dat vrouwen bepaalde posities innemen die voorheen voorbehouden waren aan mannen in Afrika. Dat is vooruitgang. Maar er zijn ook grote uitdagingen en tegenslagen, bijvoorbeeld in het onderwijs voor meisjes. We hebben de toegang tot onderwijs voor meisjes zien toenemen. Op dit moment zien we echter dat steeds meer meisjes voortijdig de school verlaten en vroegtijdig trouwen. En de hoofdoorzaak is eigenlijk de armoede van de ouders. En dat is iets waar we ons zorgen over moeten maken. Hoe bereiken we gelijkheid, hoe bereiken we gelijke kansen, gelijke werkgelegenheid? Als we, in termen van onderwijs, meisjes hebben die verstoken blijven van onderwijs of op zeer jonge leeftijd tot een vroeg huwelijk worden gedwongen. Dus ik denk dat dit uitdagingen zijn waar we vandaag de dag mee te maken hebben en die horen bij de strijd voor vrouwelijke pioniers. Een ander belangrijk punt onder de uitdagingen is vrede en veiligheid. Als ik kijk naar een land als Congo, waar het oosten en zelfs het centrum van Afrika wordt ondermijnd door geweld, systematische massaverkrachtingen, waar vrouwenlichamen worden gebruikt als oorlogswapens, verminking, onuitsprekelijke wreedheid, dan zijn dit grote uitdagingen. We kunnen het niet toegeven. Er zijn meerdere van dat soort plekken in Afrika waar de rechten van vrouwen echt worden verpletterd, met de voeten getreden. We moeten blijven vechten tussen de opmars. Er is één punt dat ik niet heb genoemd, en dat is het naleven van nogal wat conventies en protocollen over vrouwenrechten. Van de 54 Afrikaanse landen heeft de meerderheid deze verdragen ondertekend. We moeten strijden om deze kloof tussen deze teksten, deze voor vrouwen gunstige wettelijke bepalingen en de realiteit ter plekke te verkleinen.
En welke initiatieven neemt u op uw niveau, hier in België of in Afrika?
Het eerste initiatief is vrouwen bewuster maken van hun rechten. Vrouwen moeten weten dat er wetten zijn die hen beschermen en dat ze deze wetten kunnen gebruiken om hun rechten te verdedigen. Mannen moeten ook gesensibiliseerd worden, want vrouwenrechten hebben zin in een globale samenleving, d.w.z. een samenleving die bestaat uit mannen, vrouwen en jongeren. En het is samen dat we deze samenleving, een egalitaire samenleving, moeten opbouwen. Het betekent dus ook mannen bewust maken van de wettelijke bepalingen die betrekking hebben op vrouwen, zodat ze deze samen met vrouwen kunnen aanpakken. Het betekent ook lobbyen op politiek niveau. Belangenbehartiging op besluitvormingsniveau betekent ook de realiteit van het veld naar het besluitvormingsniveau brengen, zodat ze zich realiseren dat het allemaal goed en wel is om over vrouwen te praten, maar dat het beter is om ter plaatse te zijn en de realiteit te zien. Vandaag hebben we het over klimaatuitdagingen. Onze boerinnen zijn ver weg. Ze leren ons over de dood van de aarde, maar ze zijn er geen erfgenamen van. Ze lijden onder de gevolgen van de klimaatverandering, maar ze zijn niet daar waar de beslissingen worden genomen. Wie verdedigt hen waar de beslissingen worden genomen? Wie verdedigt hun werk waar de beslissingen worden genomen? Dit is ook de rol van de strijd die we voeren, die we moeten voeren. Vrouwen die het geluk hebben gehad om te kunnen studeren, om te kunnen vechten op het terrein, om in contact te komen met de realiteit van vrouwen, die anderen de stille lijders noemen. De meerderheid van de vrouwen die in stilte lijden, hebben een stem nodig. En deze spreeksters zijn vrouwen die de kans hebben gehad om te studeren. Het is aan ons om naar hen te luisteren en met hun eisen naar de politieke sferen te gaan, de sferen waar belangrijke beslissingen worden genomen die een impact hebben op hun dagelijks leven. Dus ik denk dat het een taak is, niet natuurlijk voor ons, ik werk en voer al meer dan 30 jaar campagne op dit gebied, maar ik ben blij om te zien dat jonge mensen de fakkel overnemen, deze strijd voortzetten en zich bewust worden van deze belangenbehartiging. Ik denk dat ook vanwege uw positie, die ik toejuich, want als u dit programma organiseert waarbij u mij hebt kunnen uitnodigen, dan is dat omdat u gevoelig bent voor deze kwestie en dat is belangrijk. Met andere woorden, ieder van ons kan op zijn eigen plek, waar we ook zijn, deze strijd aangaan, we kunnen onze eigen kleine bijdrage leveren aan de zaak waarvoor we vechten.
Mevrouw Ngandu, hartelijk dank voor dit prachtige interview.
Ik sluit af met een citaat van Ellen Johnson Sirleaf, de eerste vrouw die in 2005 door middel van algemeen kiesrecht werd verkozen in een Afrikaanse staat en die in 2011 ook de Nobelprijs voor de Vrede kreeg: « De omvang van je dromen moet groter zijn dan je vermogen om ze te verwezenlijken. Als je niet bang bent voor je dromen, zijn ze niet groot genoeg »